vendredi 6 février 2009

La Guadeloupe et la Martinique occupées montrent l’exemple !

Depuis le 20 janvier, la grève générale paralyse la Guadeloupe. Les grévistes réclament, notamment, une hausse de 200 euros sur les salaires, les retraites et les minima sociaux et des baisses de prix sur les biens de consommation courante, en particulier la baisse immédiate de 50 centimes du prix du carburant et le gel des loyers pour une période indéterminée. Des manifestations d’une ampleur sans précédent depuis très longtemps ont eu lieu à Pointe-à-Pitre et à Fort de France.
Les tentatives de négociation appelée par le Préfet, représentant du pouvoir colonial français, n’ont pas abouti. Pouvoir français et patronat ont fait bloc face à toutes les revendications, exigeant la fin de la grève avant d’ouvrir des discussions. Les grévistes ont refusé. La priorité pour l’état français, bien évidemment fut d’expédier en Guadeloupe des renforts de gendarmerie. En Caraîbe sous occupation française comme en Kanaky, les méthodes restent les mêmes.
Anaram Au Patac (mouvement révolutionnaire de la gauche occitane) tient à affirmer son soutien total aux travailleur(se)s de Guadeloupe et de Martinique. Anaram Au Patac condamne une fois de plus la politique colonialiste de l’état français, tout en exprimant notre reconnaissance aux grévistes pour leur exemplarité dans la lute, dans la Grève Générale.
En Occitanie comme aux Caraibes, seule la lutte paie ! AAP-International, le 06/02/2009

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