lundi 27 octobre 2008

Bretanha : Halte à la justice d'exception !

RENNES/ROAZHON — Manifestons place du Parlement de Bretagne à Rennes le 15 novembre à 14 h 30


Quatre ans et demi après un premier jugement, la justice française revient à la charge en appelant à un nouveau procès contre trois de nos camarades et militants, Kristian Georgeault, Gael Roblin et Pascal Laizé. Il aura lieu, comme le premier, devant une Cour spéciale à Paris du 17 au 28 novembre prochain.
C'est un jugement politique : les militants poursuivis le sont pour leurs engagements indépendantistes, notamment au sein d'Emgann-MGI. Nous avons du mal à croire que qui que ce soit pense, au Palais de justice de Paris, qu'ils soient coupables des faits qui leurs sont reprochés, sinon pourquoi avoir attendu quatre ans pour les rejuger ? Et nous nous associons aux interrogations de nombreux observateurs sur la légalité d'une telle procédure d'appel partiel qui semble être une première.
La solidarité est nécessaire pour entraver les agissements de la justice française face à ces trois travailleurs bretons parfaitement connus pour leurs engagements passés ou présents, et parfaitement insérés. Pour soutenir Gaël, Kristian et Paskal, nous appelons à manifester place du Parlement de Bretagne à Rennes le 15 novembre à 14 h 30htt et à participer à toutes les initiatives de soutien à nos trois camarades. N'oubliez pas par ailleurs de faire des dons à Skoazell Vreizh : http://www.skoazell-vreizh.org/
Nous souhaitons par ailleurs rappeler que d'autres Bretons sont poursuivis par la justice française ou incarcérés, comme Denez Riou : nous leur apportons ici notre soutien indéfectible et nous ne les oublions pas.

Pour Emgann MGI Fañch Oger
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=12571

samedi 25 octobre 2008

Violéncia policièra contra los trabalhadors Lindt a Auloron

Los salariats auloronés de Lindt, qui lutan per har revalorizar lo lor salari e qui aucupan aquesta setmana l'enterpresa, que son estat evacuats dimerçs lo 22 d'octobre, per las fòrças de gendarmeria. Au lòc de respóner favorablament a las demandas fondadas deus tribalhadors, la direccion que s'estimè mei de causir lo camin de la repression.
Anaram Au Patac que condamna l'intervencion violenta deus gendarmas suu siti de Lindt en responsa a un movement sociau legitime e pacifista.
Après mantuns mes de conflicte sociau, los salariats de Lindt qu'an obtiengut 15 euròs mei per mes, 50 euròs per 2009, somas derisòrias, sustot quan las comparam aus 14 milions d'euròs de beneficis de l'enterpresa. L'argument de la competitivitat avançat per la direccion qu'ei de non pas acceptar.
Solidaris dab lo salariats en luta a Auloron com alhors, Anaram Au Patac que torna afirmar la soa volontat de tribalhar e decidir au país, dens la dignitat.
Anaram Au Patac
Movement revolucionàri de l'esquèrra occitana
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Violence policière contre les travailleurs Lindt à Oloron
Les salariés oloronais de Lindt, qui luttent pour une revalorisation de leur salaire et qui occupent l'entreprise cette semaine, ont été évacué mercredi 22 octobre, par les forces de gendarmerie. Au lieu de répondre favorablement aux demandes fondées des travailleurs, la direction a préféré choisir la voie de la répression.
Anaram Au Patac condamne l'intervention violente des gendarmes sur le site de Lindt en réponse à un mouvement social légitime et pacifiste.
Après plusieurs mois de conflit social, les salariés de Lindt ont obtenu 15 euros de plus par mois, 50 euros pour 2009, des sommes dérisoires, surtout quand on les compare aux 14 millions d'euros de bénéfices de l'entreprise. L'argument de la compétitivité avancé par la direction est inacceptable.
Solidaires avec les salariés en lutte à Oloron comme ailleurs, Anaram Au Patac réaffirme sa volonté de travailler et décider au pays, dans la dignité.
Anaram Au Patac
Mouvement révolutionnaire de la gauche occitane

dimanche 19 octobre 2008

Manifestacion contra EDVIGE a Tolosa (16/10/08)


Banderola de l'esquèrra revolucionari occitana (anaram/combat d'oc).

Repression encara ! (Internacional-Euskal Herria)

Le juge Garzón interdit l'hommage à Lasa et à Zabala



Le juge Baltasar Garzón a interdit une manifestation d’hommage aux Etarras José Antonio Lasa Arostegui et José Ignacio Zabala Artano prévue, samedi 18 octobre dans la localité de Tolosa (Guipuzcoa), d'où ils étaient natifs, par Askatasuna, organisation de soutien aux prisonniers basques (organisation déclarée illégale).
Le magistrat, qui a adopté cette décision à la demande de l'association de victimes Dignidad et de la Justice, considère que, cet hommage engendrerait un délit d'apologie de terrorisme. Cette manifestation devait commémorer les 25 ans anniversaire de l’assassinat des deux Etarras. L'hommage était annoncé par affiches signées Gestoras pro Amnistía et Askatasuna, récemment déclarées illégales.
Lasa et Zabala ont disparu à Bayonne le 15 octobre 1983, période pendant laquelle sévissaient les tristement célèbres GAL (Groupe Antiterroriste de Libération). Les dépouilles de Lasa et Zabala, os avec orifices de balle dans la tête, ont été retrouvées dans une fosse d'Alicante de Busot en 1985, bien qu’alors personne ne fit le rapprochement avec cette disparition. Ils ont reposé 10 ans dans le cimetière d'Alicante et ont été identifiés en 1995, quand un policier d'Alicante a lié la trouvaille des restes avec les Etarras disparus.