lundi 30 mars 2009

Manifestacion contra la violéncias policièras a Pau (biarn)





Tèxt legit en mani davant la prefèctura deu 64:

Si nous sommes tous et toutes rassemblés aujourd'hui c'est pour dire ça suffit !


Ces deux dernières semaines la police est intervenue violemment et plusieurs fois dans les rues paloises. Elle s'en est pris aux étudiants, en a tabassé plusieurs et arrêtés d'autres. Jeudi soir, c'est contre le public d'un concert dans le quartier du Hédas que la police s'en est pris. A chaque fois des violences et des propos impardonnables ont été tenus par les forces de l'ordre. Et en particulier par les agents de la BAC, la brigade soit disant anti-criminalité.

Des brigades qui sont au centre de la politique répressive du gouvernement. Ainsi en toute impunité les cow-boys de la BAC intimident, humilient et frappent des jeunes, tous les jours dans l'Etat français.

Les témoignages sont sans nombres sur les pratiques de ces agents sensés nous servir et que nous payons par nos impôts, les taxes et les amendes qui se multiplient pour un oui ou un non.

Ces dernières semaines la violence policière s'est accrue contre les mouvements sociaux et les initiatives contestataires.

Des dizaines de personnes ont été arrêtées dans le cadre de manifestations. Les étudiants sont ces jours-ci la cible, partout, d'une répression féroce après plus de deux mois de grève, et 2 jeunes ont perdu l'usage d'un oeil après des tirs de flash-ball par la police.

C'est une véritable politique d'intimidation que mène le gouvernement français. Jour après jour la liste des interdits s'allonge et la présence policière se renforce. Sur les routes, dans les rues, les centres villes et les quartiers. Une présence policière, qui par ses uniformes paramilitaires modernes, inspirés des séries télévisées américaines, prend des airs d'occupation. Nous sommes de plus en plus nombreux a avoir subi des intimidations lors d'un contrôle autoroutier, d'un contrôle de papiers. Il nous est interdit de dire ce que l'on pense, nous ne pensons même pas à contester ce harcèlement... qui nous le savons est dicté par des quotas.

Et aujourd'hui, face à la crise et aux mouvements sociaux et contestataires qui se multiplient, cette présence que l'on nous impose prend une dimension encore plus politique. Pendant longtemps la violence s'exerçait principalement contre les quartiers et les jeunes, les laissés pour compte de la société.

Aujourd'hui elle s'étend à toute la société.

Toute la société ? En fait non pas tout à fait. Car il n'y a pas de gros patron, de banquiers ou de bourgeois victimes de bavures policières. Il n'y a que des chômeurs, des gens qui travaillent... ce ne sont jamais des gens fortunés qui finissent en garde à vue pour rébellion ou aux urgences. C'est nous, c'est vous !

On nous voudrait soumis et terrorisés par la violence policière. Mais nous n'avons pas peur !

Nous ne nous laissons pas intimider et nous résistons !

Si l'Etat croit nous forcer a rester chez nous devant la télé, frustré à regarder le contrôle de nos vies nous échapper il se trompe.

Et si la justice continue à laisser impunies les délinquants policiers et à condamner les victimes des bavures et du système, et bien de plus en plus, la police et l'autorité en général auront à faire face à un population rebelle.

L'histoire le prouve, la répression et l'oppression n'assurent pas un calme éternel et encore moins la paix sociale.

Si comme le semble le prouver l'orientation prise par l'Etat français, l'Europe et une grande partie de l'occident, nos gouvernements pensent bâillonner les peuples face à la crise de leur système qui s'accentue, nous leurs répondons qu'il ne font que construire la haine. La haine de l'autorité, la haine de l'Etat et la haine des flics.


Alors, nous, nous prenons nos marques et nous appelons tout le monde à la vigilance.

Soyons solidaires !

Nous n'avons pas peur !

Resisténcia e dignitat !



1 commentaire:

Libertat a dit…

e 1 mort a Londre !