samedi 15 novembre 2008

Libertat per Jann-Marc Rouillan, libertat per tots los presonièrs d’Action Directe !

Urgent solidaritat amb Jann-Marc Rouillan a Tolosa lo 26 de novembre !
Urgent solidarité Jean-Marc Rouillan 26 novembre 11h30 Palais de Justice


JEAN-MARC ROUILLAN RÉINCARCÉRÉ, CHACUN DE NOUS EST CONCERNÉ !

Le 16 octobre, le tribunal d'application des peines siégeant à la prison des Baumettes à Marseille a décidé, après seulement cinq minutes de délibération, la révocation du régime de semi-liberté appliqué à Jean-Marc Rouillan depuis décembre 2007 après 21 ans de prison. L'appel sera jugé le 27 novembre à Paris.
Alors que le Service pénitentiaire d'insertion et de probation était favorable au maintien du régime de semi-liberté de Jean-Marc Rouillan, la décision prise par les juges satisfait entièrement aux demandes du parquet qui aujourd'hui se félicite bruyamment d'avoir mis fin au « scandale » que constituait pour lui ces dix mois de semi-liberté, même assortie de conditions très restrictives. Le pouvoir politique, opposé depuis des années à toute mesure d'aménagement de peine pour Jean-Marc Rouillan, vise ainsi à empêcher sa libération conditionnelle qui était prévue en fin d'année. Il a donc orchestré cet emballement médiatique au cours duquel les propos tenus ont été déformés, voire falsifiés.
En réalité, s'il était interdit à Jean-Marc Rouillan d'évoquer les faits pour lesquels il avait été condamné, il ne lui était aucunement interdit de rencontrer des journalistes, de donner des interviews ni de s'exprimer sur la situation politique d'aujourd'hui et sur son nouvel engagement militant. D'autre part, Jean-Marc Rouillan n'a pas parlé des faits, il n'a fait que commenter l'interdiction d'en parler. Enfin, rappelons qu'il n'y a aucun fondement juridique à lui imposer aujourd'hui un chantage aux regrets, alors que ceux-ci n'ont pu être exigés de lui pour le placer en semi-liberté. De fait, la notion de repentance n'existe pas en droit français.
Mais il fallait interdire à Jean-Marc Rouillan toute expression politique. Il fallait le faire taire. Jean-Marc Rouillan a parlé, il doit donc retourner en prison POUR L'EXEMPLE.
Dans le même temps, des militants doivent payer de fortes amendes sous le prétexte d'« outrage »,. des travailleurs sont condamnés par la justice pour avoir défendu leurs droits, des sans-papiers, sont raflés et expulsés, la chasse au méchant « anarcho-autonome » est ouverte. Et tous, nous sommes de plus en plus surveillés, fichés. La seule expression politique autorisée est celle prêchée par l'UMP-PS : rentrez dans le rang ! Le pouvoir aurait-t-il si peur d'une explosion sociale ?
Aujourd'hui, laisser se développer sans réagir de telles atteintes aux libertés serait lourd de conséquences pour l'expression démocratique de tous.
C'est ensemble que nous pourrons sortir Jean-Marc Rouillan de prison !
Rassemblement contre la réincarcération de Jean-Marc Rouillan à Toulouse, mercredi 26 novembre 2008 à partir de 11 heures 30 devant le Palais de Justice (carrefour Saint-Michel)

Collectif de soutien à Jean-Marc Rouillan
Libertat per Jann-Marc Rouillan, libertat per tots los presonièrs d’Action Directe !

Encara que Jann-Marc Rouillan a ja pas cap interdiccion d’encontrar los jornalistas, sa situacion de semilibertat s’acaba a causa d’una entrevista balhada al jornal L’Express. Entrevista dins laquela Jann-Marc Rouillan parla pas de las accions passadas d’Action Directe mas comenta solament son interdiccion d’en parlar. Jann-Marc es tornat en prison aprèp 18 annadas incompressiblas, dont 7 en isolament, mai 3 annadas suplementàrias aprèp tot aquò !
De qué vòl aquela societat ? Es pas complicat, per tots lo presonièrs d’Action Directe coma pel militant comunista revolucionari libanés Georges Ibrahim Abdallah, es la penedença que lo poder francés exigís d’aquels òmes e femnas, ostatges d'aquel estat.
Aicí Anaram Au Patac es luènh de partejar totas las posicions del Nouveau Parti Anticapitaliste (coma l’a fach Jann-Marc Rouillan, benlèu) o de la LCR, Anaram Au Patac contunha e contunharà de sostèner Jann-Marc Rouillan e los autres presonièrs d’Action Directe tot coma lo revolucionari Georges Ibrahim Abdallah.
Anaram Au Patac crida a condemnar aquela justícia de classa, a se mobilisar e a mobilisar pertot per la libertat dels presonièrs d’Action Directe e de Georges Ibrahim Abdallah. La Solidaritat es nòstra arma !
Anaram Au Patac, lo 15 de octobre de 2008

peticion en linha/pétition en ligne : http://marginales.free.fr/spip.php?article94


Liberté pour Jann-Marc Rouillan, liberté pour tous les prisonniers d’Action Directe !

Malgré que Jann-Marc Rouillan n’ai pas l’interdiction de rencontrer les journalistes, sa situation de semiliberté se termine à cause d’une interview accordée au journal L’Express. Interview dans laquelle Jann-Marc Rouillan ne parle pas des actions passées d’Action Directe mais commente seulement son interdiction d’en parler. Jann-Marc retourne en prison après 18 ans incompressibles, dont 7 à l’isolement, plus 3 ans supplémentaires après tout çà !
Que cherche cette société ? Ce n’est pas compliqué, pour tous les prisonniers d’Action Directe comme pour le militant communiste révolutionnaire libanais Georges Ibrahim Abdallah, c’est la repentance que le pouvoir français exige de ces hommes et de ces femmes, otages de cet état.
Même si Anaram Au Patac est loin de partager toutes les positions du Nouveau Parti Anticapitaliste (comme l’a fait Jann-Marc Rouillan, peut-être) ou de la LCR, Anaram Au Patac continue et continuera de soutenir Jann-Marc Rouillan et tous les autres prisonniers d’Action Directe tout comme le révolutionnaire Georges Ibrahim Abdallah.
Anaram Au Patac appelle à condamner cette justice de classe, à se mobiliser et à mobiliser partout pour la liberté des prisonniers d’Action Directe et de Georges Ibrahim Abdallah. La Solidarité est notre arme !

Anaram Au Patac, le 15 octobre 2008

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