samedi 22 novembre 2008

Les militants corses ayant occupé la villa de Clavier condamnés à 500 euros d'amende !

Solidaritat Corsega en lucha !

AJACCIO (AFP) — En moins de 45 minutes - délibéré compris - d'une audience qu'ils ont qualifiée de "grotesque" et d'"ubuesque", dix nationalistes corses ont été condamnés vendredi à 500 euros d'amende par le tribunal correctionnel d'Ajaccio pour avoir occupé fin août le jardin de la villa de l'acteur Christian Clavier à Porto-Vecchio...
...L'un de leurs avocats, Me Jean-Michel Mariaggi, a annoncé que les 10 condamnés allaient faire appel...
...Il a ensuite évoqué l'"objet d'art", un coq en métal, jeté dans la piscine : "je ne sais pas si c'est parce que c'est un symbole de la République mais il s'est retrouvé dans cette piscine qualifiée "de merde" par les occupants, selon le procès-verbal de la gardienne"...
..."Les poursuites intentées étaient grotesques, le jugement ne pouvait pas être différent", a commenté à l'AFP un des condamnés, l'avocat et élu à l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni.

Quelle économie, quelle société pour la Corse d'aujourd'hui et de demain ? Le débat a (re)surgi à l'occasion du projet de Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (PADDUC) soumis prochainement au vote de l'Assemblée de Corse. Un très large mouvement d'opinion est en train de naître et de se développer dans l'île, qui rejoint le combat mené sous d'autres formes ailleurs, car les problèmes de fond sont les mêmes. Informez-vous, informez autour de vous, faites circuler cet appel, signez, faites signer, exprimez votre soutien sous toutes les formes que vous jugerez utiles...

signatz la peticion:

http://cll-corse.org/ Per un aviéner nacionaument libra, sociaument just !

vendredi 21 novembre 2008

Solidaritat 11 de novembre Tarnac

Qui son los terroristas ? Pensar e pòt har desralhar lo poder ?

L’ofensiva mediatico-politica contra pretenduts grops terroristas invisibles de l’ultra esquèrra anarco-autonòma qu'esglaisha tot, justificada peus darrèrs sabotatges de camins herrèrs. Au long deus dias, l’ahar que prenó ua importància de las desmesuradas en arribar dinc a miaçar la seguretat de l'Estat. Aquò que poderé har arríder se au darrèr d'aquesta pantalonada politico-judiciària ne pareisheré pas l'ompra de la guèrra totau miada contra los espleitat-das de cade pòble.
Duas rasons essenciaus ad aquesta ràbia, d’ua part, l’Estat e los gavidaires, peu biaish deu lor capdau suprème, qui avè clarament anonciat qu’en França, ne i avè pas mei nada cauma ni tanpòc movements sociaus grans, en sosenténer que podetz usar los pavats aus passacarrèras, mes Estat e patronat que se'n trufan, en expausà's atau a la remesa au gost deu dia deu vielh utís deu sindicalisme revolucionari, lo sabotatge, e d'auta part, l'Estat qui tempta peus tots mejans qui's pòden de criminalizar l'oposicion au capitalisme.
Perqué se'n préner aus joens radicaus de Tarnac ? Arron deu CPE, l'Estat que prenó acte de la navèra dada politica. Atau, ua fraccion deus manifestants que decidín de hicar au dia l'auto-organizacion collectiva e de la concretizar dab l'aquisicion de lòcs, com la bòrda on estón arrestats los joens de Tarnac. En arrefusar l'afiliacion a las organizacions classicament legalistas ciutadanistas, aqueths joens radicaus que semblan ua miaçada indefinissabla tà l'Estat qui n'ac pòt pas tolerar. Que calè donc estigmatizar. L'enquèsta que vad un ahar de seguretat nacionau dab la qualificacion suprèma de terrorisme. Que cau un gavidaire, que'n tròban un entà redusir lo grop radicau a l'esquèma classic d'uns grops combatents !
Las hèitas que pòden tornar brembar l'ahar Colonna, condamnat abans d'estar sonque jutjat. De mei, las pròvas que semblan de las leugèras, demora la radicalitat muishada, un crime terrorista entau poder. Aqueste ne harà pas nat detalh cap aus suspicions de sabotatge deus flux economics, talon d'Aquiles de la societat modèrna.
Anaram Au Patac ne pòt pas demorar indiferent e que sostien los camaradas embastilhats pr'amor de las lors ideas. Conscient que lo sistèma a dejà pro experimentat l'eradicacion de tota fòrma d'oposicion legau o non pas, l'estigmatizacion de las fòrmas dirèctas de resisténcia com au Bascoat o en Palestina, AAP que demora solidari de las victimas de l'andadassa capitalista, AAP que s'afirma lo sostien aus joens radicaus inculpats de Tarnac.
Anaram Au Patac
***
Qui sont les terroristes ? Penser peut-il faire dérailler le pouvoir ?

L’offensive médiatico-politique sur de prétendus groupes terroristes invisibles de l’ultra gauche anarcho-autonome bat son plein, justifiée par les derniers sabotages de voies ferrées. Au fil des jours, l’affaire a pris une importance démesurée venant jusqu'à mettre en cause la sécurité de l’état. Cela pourrait prêter à rire si derrière cette mascarade politico-judiciaire se profilait l’ombre de la guerre totale menée contre les exploité(e)s de tout peuple.
Deux raisons essentielles à cet acharnement, d’un côté, l’État et les dominants, par le biais de leur chef suprême, qui avaient clairement annoncé qu’en France, il n’y avait plus de grève ni de grands mouvements sociaux, sous entendant que vous pouvez user les pavés en défilant mais qu’État et patronat s’en moquent, s’exposant donc ainsi à la remise au goût du jour du vieille outil du syndicalisme révolutionnaire, le sabotage, et de l’autre, l’état tentant par tous les moyens de criminaliser l’opposition au capitalisme.
Pourquoi s’en prendre aux jeunes radicaux de Tarnac ? Après le CPE, l’État a pris acte de la nouvelle donne politique. En effet, une fraction des manifestants avait décidé de remettre à jour l’auto-organisation collective et de la concrétiser dans l’acquisition de lieux, comme la ferme où ont été arrêtés les jeunes de Tarnac. Refusant l’affiliation aux organisations classiquement légalistes citoyennistes, ces jeunes radicaux semblent une menace indéfinissable pour l’état qui ne peut le tolérer. Il fallait donc stigmatiser. L’enquête se transforme en affaire de sécurité nationale par la qualification suprême de terrorisme. Il faut un chef, on en trouve un afin de réduire ce groupe radical au schéma classique de certains groupes combattants !
La tournure des évènements peut rappeler l’affaire Colonna, condamné avant même d’être jugé. D’autre part, les preuves semblent légères, reste la radicalité affichée, un crime terroriste aux yeux du pouvoir. Celui-ci ne fera pas dans le détail face aux soupçons de sabotage des flux économiques, talon d’Achille de la société moderne.
Anaram Au Patac ne peut rester indifférent et soutient les camarades embastillés pour leurs idées. Conscient que le système a déjà bien expérimenté l’éradication de toute forme d’opposition légale ou non, la stigmatisation des formes directes de résistance comme au Pays Basque ou en Palestine, AAP reste solidaire des victimes du rouleau compresseur capitaliste, AAP affirme son soutien aux jeunes radicaux inculpés de Tarnac.
Anaram Au Patac

dimanche 16 novembre 2008

Que vòti LAB !

http://quevotilab.unblog.fr

Vous trouverez sur ce blog toutes les informations de la campagne prud'hommale du syndicat basque LAB soutenue par les travailleur(e)s occitan(e)s du Bearn.

La situation aujourd'hui en Occitanie et en Europe plus généralement, nous donne hélas raison une fois de plus. Depuis des années nous dénonçons un système qui va dans le mur, depuis des années on nous dit que non, tout va bien dans le meilleur des mondes, que le système capitaliste est le seule système viable sur cette terre...

De la même façon on nous promettait des avancées démocratiques grace à l'UE et que constate-t-on ? Les libertés individuelles et collectives sont attaquées et réduites dans tous les Etats européens avec la bénédiction de Bruxelles. Ainsi les politiques racistes française ou italienne contre les étrangers, qu'ils soient européens ou pas, sont validées par le Conseil européen, de la même façon il accepte l'illégalisation de partis et mouvements populaires au Pays Basque fermant ainsi la porte à une résolution politique du conflit qui oppose l'Etat espagnol à l'indépendantisme basque.

Plus que jamais, la remise en cause non seulement du système économique mais aussi politique est à l'ordre du jour. Et dans ce débat la gauche révolutionnaire occitane et plus généralement les mouvements representants les peuples sans Etat ont une voix a faire entendre.

Les militants occitanistes ont prouvés pendant ces dernières décennies qu'il était possible de résister et de construire les structures qui nous manque pour notre émancipation. De la même façon, le mouvement ouvrier dans le passé avait lui aussi su construire des réseaux de solidarité et les structures manquantes.

Dans l'Etat français où le défaitisme fait des ravage, la « gauche de la gauche » ne propose qu'un retour à l'idéologie républicaine et nationaliste française. Ils reprennent les mythes citoyennistes et oublient que la république française fut et reste foncièrement bourgeoise, sacralisant la propriété privé et l'Etat. De la même façon, cette gauche continue de nier les droits des peuples sans Etat.

Ainsi, nous occitanistes et révolutionaires, n'avons aucune esperance de leur coté.

Anaram au Patac se développe comme vous pourrez le voir dans ce numero avec la participation des différents groupes locaux. Petit à petit, nous construisons une organisation démocratique avec l'objectif d'être présent partout en Occitanie. Le travail est long et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour participer à ce grand chantier qui doit faire naitre l'organisation qui portera la voix de tous les exploités d'Occitanie et redonnera à sa place notre culture.


SOMARI

-Edito

-crise du capitalisme

-LGV:projèctes en Occitania

-Una region se bat per sa lenga e sa cultura (?)

-AAP Auvernha à Paris

-Tous fichés

-Contre l'imperialisme Français en Afganistan

-Reflexion sur la consommation

-Experiéncia Lemosina

-L'ideologie citoyenniste

-Liste basco-occitane aux prud'hommes en Bearn

-Les voleurs volés...

-Euskadi:labotari europèu tà la repression

-Libertat per Jan-Marc Rouillan

-Diada 2006:Paisos Catalans decidim Independencia!

-Halte a l'acharnement politique et judiciaire

-L'ecole de Jules Ferry et l'Occitan

-Occitania a pè que camina.


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Occitània



samedi 15 novembre 2008

Libertat per Jann-Marc Rouillan, libertat per tots los presonièrs d’Action Directe !

Urgent solidaritat amb Jann-Marc Rouillan a Tolosa lo 26 de novembre !
Urgent solidarité Jean-Marc Rouillan 26 novembre 11h30 Palais de Justice


JEAN-MARC ROUILLAN RÉINCARCÉRÉ, CHACUN DE NOUS EST CONCERNÉ !

Le 16 octobre, le tribunal d'application des peines siégeant à la prison des Baumettes à Marseille a décidé, après seulement cinq minutes de délibération, la révocation du régime de semi-liberté appliqué à Jean-Marc Rouillan depuis décembre 2007 après 21 ans de prison. L'appel sera jugé le 27 novembre à Paris.
Alors que le Service pénitentiaire d'insertion et de probation était favorable au maintien du régime de semi-liberté de Jean-Marc Rouillan, la décision prise par les juges satisfait entièrement aux demandes du parquet qui aujourd'hui se félicite bruyamment d'avoir mis fin au « scandale » que constituait pour lui ces dix mois de semi-liberté, même assortie de conditions très restrictives. Le pouvoir politique, opposé depuis des années à toute mesure d'aménagement de peine pour Jean-Marc Rouillan, vise ainsi à empêcher sa libération conditionnelle qui était prévue en fin d'année. Il a donc orchestré cet emballement médiatique au cours duquel les propos tenus ont été déformés, voire falsifiés.
En réalité, s'il était interdit à Jean-Marc Rouillan d'évoquer les faits pour lesquels il avait été condamné, il ne lui était aucunement interdit de rencontrer des journalistes, de donner des interviews ni de s'exprimer sur la situation politique d'aujourd'hui et sur son nouvel engagement militant. D'autre part, Jean-Marc Rouillan n'a pas parlé des faits, il n'a fait que commenter l'interdiction d'en parler. Enfin, rappelons qu'il n'y a aucun fondement juridique à lui imposer aujourd'hui un chantage aux regrets, alors que ceux-ci n'ont pu être exigés de lui pour le placer en semi-liberté. De fait, la notion de repentance n'existe pas en droit français.
Mais il fallait interdire à Jean-Marc Rouillan toute expression politique. Il fallait le faire taire. Jean-Marc Rouillan a parlé, il doit donc retourner en prison POUR L'EXEMPLE.
Dans le même temps, des militants doivent payer de fortes amendes sous le prétexte d'« outrage »,. des travailleurs sont condamnés par la justice pour avoir défendu leurs droits, des sans-papiers, sont raflés et expulsés, la chasse au méchant « anarcho-autonome » est ouverte. Et tous, nous sommes de plus en plus surveillés, fichés. La seule expression politique autorisée est celle prêchée par l'UMP-PS : rentrez dans le rang ! Le pouvoir aurait-t-il si peur d'une explosion sociale ?
Aujourd'hui, laisser se développer sans réagir de telles atteintes aux libertés serait lourd de conséquences pour l'expression démocratique de tous.
C'est ensemble que nous pourrons sortir Jean-Marc Rouillan de prison !
Rassemblement contre la réincarcération de Jean-Marc Rouillan à Toulouse, mercredi 26 novembre 2008 à partir de 11 heures 30 devant le Palais de Justice (carrefour Saint-Michel)

Collectif de soutien à Jean-Marc Rouillan
Libertat per Jann-Marc Rouillan, libertat per tots los presonièrs d’Action Directe !

Encara que Jann-Marc Rouillan a ja pas cap interdiccion d’encontrar los jornalistas, sa situacion de semilibertat s’acaba a causa d’una entrevista balhada al jornal L’Express. Entrevista dins laquela Jann-Marc Rouillan parla pas de las accions passadas d’Action Directe mas comenta solament son interdiccion d’en parlar. Jann-Marc es tornat en prison aprèp 18 annadas incompressiblas, dont 7 en isolament, mai 3 annadas suplementàrias aprèp tot aquò !
De qué vòl aquela societat ? Es pas complicat, per tots lo presonièrs d’Action Directe coma pel militant comunista revolucionari libanés Georges Ibrahim Abdallah, es la penedença que lo poder francés exigís d’aquels òmes e femnas, ostatges d'aquel estat.
Aicí Anaram Au Patac es luènh de partejar totas las posicions del Nouveau Parti Anticapitaliste (coma l’a fach Jann-Marc Rouillan, benlèu) o de la LCR, Anaram Au Patac contunha e contunharà de sostèner Jann-Marc Rouillan e los autres presonièrs d’Action Directe tot coma lo revolucionari Georges Ibrahim Abdallah.
Anaram Au Patac crida a condemnar aquela justícia de classa, a se mobilisar e a mobilisar pertot per la libertat dels presonièrs d’Action Directe e de Georges Ibrahim Abdallah. La Solidaritat es nòstra arma !
Anaram Au Patac, lo 15 de octobre de 2008

peticion en linha/pétition en ligne : http://marginales.free.fr/spip.php?article94


Liberté pour Jann-Marc Rouillan, liberté pour tous les prisonniers d’Action Directe !

Malgré que Jann-Marc Rouillan n’ai pas l’interdiction de rencontrer les journalistes, sa situation de semiliberté se termine à cause d’une interview accordée au journal L’Express. Interview dans laquelle Jann-Marc Rouillan ne parle pas des actions passées d’Action Directe mais commente seulement son interdiction d’en parler. Jann-Marc retourne en prison après 18 ans incompressibles, dont 7 à l’isolement, plus 3 ans supplémentaires après tout çà !
Que cherche cette société ? Ce n’est pas compliqué, pour tous les prisonniers d’Action Directe comme pour le militant communiste révolutionnaire libanais Georges Ibrahim Abdallah, c’est la repentance que le pouvoir français exige de ces hommes et de ces femmes, otages de cet état.
Même si Anaram Au Patac est loin de partager toutes les positions du Nouveau Parti Anticapitaliste (comme l’a fait Jann-Marc Rouillan, peut-être) ou de la LCR, Anaram Au Patac continue et continuera de soutenir Jann-Marc Rouillan et tous les autres prisonniers d’Action Directe tout comme le révolutionnaire Georges Ibrahim Abdallah.
Anaram Au Patac appelle à condamner cette justice de classe, à se mobiliser et à mobiliser partout pour la liberté des prisonniers d’Action Directe et de Georges Ibrahim Abdallah. La Solidarité est notre arme !

Anaram Au Patac, le 15 octobre 2008

mercredi 12 novembre 2008

Internacionalisme : l'Istòria d'Askapena

Euskal Herria : La naissance d’Askapena

herrien mundurantz
euskal herria internazionalista

boga !
La naissance d’Askapena
Poursuivant l’alternance entre les Bogas traitant de sujets d’actualité et d'autres plus « historiques », nous allons exposer ici la conjoncture internationale et nationale ayant servi de cadre, en 1987, à la fondation de l’organisation internationaliste basque Askapena... http://www.askapena.org/?q=fr

jeudi 6 novembre 2008

Reforma Hortefeux deus Centres de Rentencions

Anaram Au Patac qu'a signat la peticion contre la reforma Hortefeux deus Centres de Retencions.
Aquera reforma qu'ataca los chics de drets qu'an los estrangèrs embarats en Centre de Retencion.
AAP qu'apera a signar aquera peticion.
Mes plan segur, n'ei pas lo parat tà AAP de defener l'existéncia d'aquestes Centres.
D'aquera peticion ençà AAP que torna afirmir lo dret de víver au país dens la dignitat, quauque sia aqueste país, mes tanben la libertat de circulacion deus òmis e de las hemnas.
Peticion e informacions mei aciu : http://www.cetaitpiredemain.org


CQFD deu víver !

Anaram Au Patac qu'a responut a l'aperet de solidaritat deu jornau Marselhés CQFD.
Desempuish mei de 5 ans aqueste jornau de critica sociau e de contre-informacion, hèit en Occitània, que participa a balhar au movement sociau un utís de qualitat, dab infòrmacions, analisis de las bonas... e dab plaséncia !
Uei que hen hreita a CQFD 1 500 navèths abonats entà poder contunhar de nhacar lo capitalisme, la bestiessa e lo maishantèr.
AAP qu'a responut a l'aperet dab un abonament de 40 euròs.
E sustot, que t'aperam, lector-a d'aqueste blòg a har la medisha causa.
CQFD que deu víver !

Entà en saber mei, aciu lo ligam deu site de CQFD : http://www.cequilfautdetruire.org/

Sostien a la Calandreta de Lescar

Anaram Au Patac Bearn qu’a responut a l’aperet de la Calandreta de Lescar en enviar un chèc de 50 euròs.
Qu’aperam los lectors deu blòg informatiu a solidariza’s eths tanben dab la Calandreta de Lescar. Aqueras escòlas que basteishen l’avièner, que sia dab la lenga, la pedagogia o dab lo ròtle de servici public occitan.
Aciu l’aperet de l’escòla :
L’escòla Calandreta qu’ei ua escòla occitana, laïca e gratuita. Qu’ei gerida per ua associacion constituida peus pairs deus escolans. L’associacion Calandreta que participa a mantuas manifestacions entà finançar los besonhs escolars e assegurar lo foncionament de l’establiment. Uei, que’vs sollicitam entà que ns’ajudetz a har viver aquera escòla e a espandir la lenga nosta, aqueth patrimòni fragile qui coneish uei lo dia ua arrenavida. Quin podetz participar au sostien e a l’espandiment de la Calandreta de Lescar ? Que podetz har un don […] Escòla Calandreta Rue du Lieutenant de Vaisseau Garnuchot 64 230 Lescar (chèc a l’òrdi de Calandreta Lescar) Los vòstes versaments que dan dret a avantge fiscau (deduccion deus impòsts). Los mainats e los pairs d’escolans de la Calandreta de Lescar que vs’arremercian per avança deu sostien vòste.


Dels precaris se baton per viure l’Occitània !

Una Region se bat per sa lenga e sa cultura ( ?), dels precaris se baton per viure l’Occitània.

« La Région Languedoc-Roussillon souhaite promouvoir et diffuser le catalan et l’occitan, langues et cultures historiques de son territoire. Les civilisations occitanes et catalanes portent en elles le riche patrimoine des terroirs et des pays, de la culture, de la langue, de la littérature et de l’art sous toutes ses formes mais aussi une certaine qualité de vie dont les maîtres mots sont : ouverture, accueil et intégration dans le respect des différences.
Dans ce contexte et pour encourager la promotion des cultures occitane et catalane, la Région a pris l’initiative, dès 2006, de créer un événement régional multipolaire : « TOTAL FESTUM » autour de la tradition des feux de la Saint Jean. »
« Dans la perspective de la 4ème édition de TOTAL FESTUM qui aura lieu en juin 2009, la Région Languedoc-Roussillon lance un appel à projets auprès des associations, des organismes publics et des sociétés à vocation culturelle afin qu'ils se portent candidats pour être l'un des organisateurs des manifestations "Total Festum en région", du 20 au 24 juin 2009 »
« La Région Languedoc-Roussillon souhaite que les projets retenus participent à la construction de l’identité régionale. »
« L’Assemblée Nationale puis le Sénat reconnaissent l’existence des langues régionales (?) dans la constitution de la République Française. »

Pas que de gaug ! Mas per qual e perqué ?

Cossí se glorificar d’una reconeissença gadget per França a la Xtena plaça de sa constitucion e cossí apreciar la promocion de las lengas catalana e occitana per un Conselh Regional mai capat de sa faciada e de sa « com. » que del desvolopament real de la lenga nòstra e dels mejans a metre en plaça per viure, trabalhar e decidir al país dins la lenga nòstra.
Per pròva, tot coma las festivitats tapa a l’uèlh dins la Region, aicí, i a tanben las formacions tapa a l’uèlh, per aquò sufís d’agachar de mai prèp las condicions de formacion dins lo luòc tocat. En efièch, n’i a pas cinquanta n’i un a Besièrs, lo CFPO (Centre de Formacion Professionala Occitan). Fins a pas gaire, s’i formava formators e formatritz en lenga occitana que podián sortir d’aquí amb una qualificacion professionala reconeguda. Dempuèi la debuta de 2008, se forma de caumaires, de rmistas, o autra mena de trabalhadors precaris dins una perspectiva d’insercion, de reinsercion o de reconvercion, dins l’encastre d’una formacion « pre-qualificanta » titolada pomposament « Descobèrta dels mestièrs de l’animacion culturala occitana e aprendissatge de l’occitan modèrn ». Pas mal coma primièra grasa per accedir a l’estagi que seguís de formator e que pòt permetre un accès a l’emplec, levat que, aquela annada, lo Conselh Regional Lengadoc-Rosselhon tampa lo robinet e la formacion que deviá començar en setembre de 2008 es pas encara recondusida ! Cal ben saber que las personas que se son investidas per fin de sortir del rodal se retròban moquets e que lo discors social dels responsables tan de la Region coma del centre de formacion passa pas pus. D’Aquel discors social ne demòra pas que lo discors e las victimas tocadas nos fasèm pas gaire d’illusion sus la volontat reala del poder local, de sos pichon(a)s caps tot coma de sos servidors soméses en primièr a l’òrdre parisenc, que se digan « occitanistas » o pas.
Dins totas aquelas estructuras, las plaças son caras e los qu’i son s’encrancan a lor sèti sens gaitar cap al bas, un pauc coma s’aquò èra lo capitalisme e que caliá saber ben dire « òc cap ! ». E amb un pauc d’astre, s’ es pas encara un borgés, amb qualques esfòrces, es possible de lo devenir. Francés o occitan, lo borgés demòra lo borgés e es plan evident que l’interès de la classa espleitada occitana demòra pas dins aquela forma pauruga de somission a l’autoritat francesa.
De fach dins aquela formacion de descobèrta dels mestièrs de l’animacion culturala e de l’aprendissatge de l’occitan, pas res a envejar a las autras formacions bidons prepausadas per l’ANPE, mai util per faire tombar lo taus de caumatge qu’a vertadièrament permetre als estagiaris de trobar lor plaça dins lo mond del trabalh. Tot aquò plan evidentament finançat amb de moneda publica pas rendabilisada perque los interessats tòrnan a la casa debuta, es a dire lo mai sovent al RMI. Mas aquel mond pichon de la formacion, el, contunha de trabalhar, e mai que pels formators(tritz) las condicions de trabalh e las perspectivas son pas regaudissendas. Las condicions d’aquela formacion èran poiridas levat lo fach d’aver recebut una iniciacion a la cultura e a la practica de l’occitan.
Es important de saber que la magèr part de las remuneracions dels estagiaris coma dels salariats de la Region son geridas pel grop ACCOR (Sofitel, Ibis, Formule 1, Grop financièr Orbis, eca...). Aqueste grop ACCOR plan conegut tanben dins l'estat francés pel biais que tracta sos salariats, lo mai sovent d'origina estrangièra, que n'an pas oblidat, amb de caumas duras de demostrar a quin nivèl d'umanitat e de respècte dels trabalhadors se plaça aqueste grop. La Region Lengadoc-Rosselhon fa gerir sas pagas pel grop ACCOR ! Los estagiaris recobran lors remuneracions aprèp 2 meses e devon avançar lors fraisses, dont fòrça desplaçaments pels estagis dins las entrepresas. Malaisit per de precaris, al mens de se contentar d'un estagi qué que siá dins una associacion o una entrepresa prèp que, sovent n'a pas res de veire amb lo subjèct de la formacion. Mas lo centre de formacion es pas tròp esparnhaire dins la pagèla ont aquò ne fa pas d'ondadas. De mai, pendent los sièis meses e mièg d'aquesta formacion, aguèt d'incidents entre lo burèu del CFPO e los estagiaris qu'èran dins l'espèra d'informacion e de paga tanben. L'estat de somission del CFPO per la Region L-R fa que los reclams divèrses dels estagiaris tocan pas tròp los burèus del Conselh Regional e encara mens los burèus parisencs del Grop ACCOR. Es aisit de veire la semblança entre l'actitud del CFPO e de la Region L-R drech en drech del poder francés. L'implicacion del poder politic local amb lo procediment capitalista del poder parisenc permet d'explicar benlèu lo doç contengut pedagogic d'unes corses mai respectuoses del poder jacobin que denonciator de la vertat istorica de l'estat colonial francés tan pel pòble occitan coma per las autras victimas d'aqueste colonialisme tan dins la metropòli coma d'otramar.
Podèm pas parlar d'Occitània sens metre n'avant l'actitud del poder drech en drech de la província (de pro vincere, territori conquistat) e desseparar sens flaquesa los que se reclaman d'una etica occitanista al servici de son pòble, de la bèla partida respectuosa del jacobinisme, quora es pas francament una collaboracion de modèl Mistralò-Maurassenc. Aquela de segur, perilha pas l’unitat e l’indivisibilitat de França, concepcion que pòt èsser partejada per un fum de personalitats d’esquèrra coma de drecha mas malaisidament digerible quora se coneis un pauc l’istòria del movement obrièr e paisan d’Occitània.
Cal condemnar tot aqueste mitan occitan mòl d’esquèrra coma de drecha qu’a pas d’autra ambicion politica qu’una reconeissença gadget e folclorica de la cultura nòstra e mai apta per la mendicitat al ras del poder parisenc que per una volontat reala de se balhar los mejans de viure, trabalhar e decidir al país ! Cal l’afortir naut e fòrt, sèm un país, nosautres, occitans e occitanas, sèm un pòble, sèm una nacion.
Anaram Au Patac - Lengadòc

Une Région se bat pour sa langue et sa culture (?), des précaires se battent pour vivre l’Occitanie.

Que du bonheur ! Mais pour qui et pourquoi ?

En effet, comment se glorifier d’une reconnaissance gadget par la France à la Xième place de sa constitution et comment apprécier la promotion des langues catalane et occitane par un Conseil Régional plus soucieux de la façade et de sa « com. » que du réel développement de notre langue et des moyens à mettre en place pour vivre, travailler et décider au pays dans notre langue.
Pour preuve, tout comme les festivités tape à l’œil dans la Région, ici, il y a aussi les formations tape à l’œil, pour cela il suffit de s’intéresser de plus près aux conditions de formation dans le lieu concerné. En effet, il n’y en a pas cinquante, il y en a un à Béziers, le CFPO (Centre de Formacion Professionela Occitan). Jusqu’à il y a pas longtemps, on y formait entre autres des formateurs et formatrices en langue occitane qui pouvaient sortir de là avec une qualification professionnelle reconnue. Depuis début 2008, on initie des chômeurs, des rmistes, ou différents autres types de travailleurs précaires dans une perspective d’insertion, de réinsertion ou de reconversion, dans le cadre d’une formation « pré-qualifiante » intitulée pompeusement « Découverte des métiers de l’animation culturelle occitane et apprentissage de l’occitan moderne ». Pas mal comme première marche pour accéder au stage qui suit de formateur et qui peut permettre un accès à l’emploi, sauf que, cette année, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon ferme le robinet et la formation qui devait commencer en septembre 2008 n’est pas encore reconduite ! Il faut bien savoir aussi que les personnes qui se sont investis au prix de gros efforts afin de sortir de l’ornière se retrouvent le bec dans l’eau et que le discours social des responsables tant de la Région que du centre de formation ne passe plus. Ce discours social ne reste que du discours et les victimes concernées ne se font guère d’illusion sur la réelle volonté du pouvoir local, de ses petit(e)s chefs tout comme de ses larbins soumis d’abord à l’ordre parisien, quoi qu’ils ou qu’elles en disent, « occitanistes » ou pas.
Dans toutes ces structures, les places sont chères et ceux qui y sont s’accrochent à leur siège sans regarder vers le bas, un peu comme si c’était le capitalisme et qu’il fallait surtout savoir bien dire « oui chef ! ». Et avec un peu de chance, si on n’est pas encore un bourgeois, avec quelques efforts, on peut le devenir. Français ou occitan, le bourgeois reste le bourgeois et c’est bien évident que l’intérêt de la classe exploitée occitane ne réside pas dans cette lâche forme de soumission à l’autorité française.
En effet dans cette formation de découverte des métiers de l’animation culturelle et de l’apprentissage de l’occitan, rien à envier aux autres formations bidons proposées par l’ANPE, plus utiles à faire baisser le taux de chômage qu’à vraiment permettre aux stagiaires de trouver leur place dans le monde du travail. Tout ça bien évidemment financé avec l’argent public non rentabilisé dans la mesure ou les intéressés se retrouvent à la case départ, c’est-à-dire bien souvent au RMI. Mais ce petit monde de la formation, lui, continue de travailler, même si pour les formateurs(trices) les conditions de travail et les perspectives ne sont pas réjouissantes. Les conditions de cette formation étaient exécrables si ce n’est le fait d’avoir reçu une initiation à la culture et à la pratique de l’occitan.
Il est important de savoir que la plupart des rémunérations des stagiaires comme des salariés de la Région sont gérés par le Groupe ACCOR (Sofitel, Ibis, Formule 1, Groupe financier Orbis, etc…). Ce Groupe ACCOR bien connu aussi dans l’état français pour la manière dont il traite ses salariés, le plus souvent d’origine étrangère, qui n’ont pas manqués, par de dures grèves à démontrer à quel niveau d’humanité et de respect des travailleurs se place ce groupe. La Région Languedoc-Roussillon fait gérer ses salaires par le Groupe ACCOR ! Les stagiaires perçoivent leur rémunération au bout de 2 mois et doivent avancer leur frais, dont de nombreux déplacements pour la partie stage en entreprise. Dur pour des précaires, à moins de se contenter de n’importe quel stage dans une association ou entreprise proche n’ayant souvent rien à voir avec le sujet de la formation. Mais le centre de formation n’est pas regardant dans la mesure où cela ne fait pas de vague. D’ailleurs, les 6 mois et demi de cette formation ont été émaillé d’incidents entre le bureau du CFPO et les stagiaires en attente d’information comme de paie. L’état de soumission du CFPO à la Région L-R fait que les diverses réclamations des stagiaires n’atteignent rarement les bureaux du Conseil Régional et encore moins les bureaux parisiens du Groupe ACCOR. Il est aisé de faire un parallèle entre l’attitude du CFPO et de la Région L-R vis-à-vis du pouvoir français et de la mouvance occitane vis-à-vis de ce même pouvoir français. L’implication du pouvoir politique local dans la démarche capitaliste du pouvoir parisien permet d’expliquer peut-être le doux contenu pédagogique de certains cours plus respectueux du pouvoir jacobin que dénonciateur de la vérité historique de l’état colonial français tant pour le peuple occitan que pour les autres victimes de ce colonialisme tant en métropole qu’outre-mer.
On ne peut parler d’Occitanie sans mettre en avant l’attitude du pouvoir vis-à-vis de la province (de pro vincere, territoire conquis) et dissocier sans faiblesse ceux qui se réclament d’une éthique occitane au service de son peuple, de la grosse partie respectueuse du jacobinisme, quand ce n’est pas carrément de la collaboration de type Mistralo-Maurassienne. Qui bien sur, ne met pas en péril l’unité et l’indivisibilité de la France, conception qui peut être partagée par nombre de personnalités de gauche comme de droite mais difficilement digérable quand on connaît un peu l’histoire du mouvement ouvrier et paysan d’Occitanie.
Il faut condamner toute cette mouvance occitane molle de gauche comme de droite sans autre ambition politique qu’une reconnaissance gadget et folklorique de notre culture plus apte à la mendicité auprès du pouvoir parisien qu’à une réelle volonté de se donner les moyens de vivre, travailler et décider au pays ! Car il faut l’affirmer haut et fort, nous sommes un pays, nous, occitans et occitanes, sommes un peuple, nous sommes une nation.
Anaram Au Patac-Lengadòc